(by Fal-bla-bla)
... et de procrastination.
Des semaines, que dis-je ?, des mois que je me dis qu'il faudra bien reprendre cette histoire de blog un jour. Mais j'étais occupée à autre chose, voyez-vous, et c'est sans regret que j'ai laissé choir, éhontément donc, mes devoirs blogosphériques. Non pas que je n'aie songé à alimenter cette friche qui me tient lieu de blog tous les jours (et je n'exagère pas), mais je ne fus pas non plus accablée par la honte. Au mieux, par un FOMO majeur (expression qui dénote d'un certain déficit de fraîcheur dans le game). Peur d'être passée à côté de telle ou telle tendance que j'avais pourtant bien reniflée ou de tel phénomène en vogue qu'il fallait absolument décortiquer. Une greluche ne se refait pas.
Aussi, en ce soir pluvieux (et on sait tous à quel point j'aime la pluie et l'état d'exaltation dans lequel elle me plonge, haha), j'ai décidé de ne plus faire de ce blog une corvée et d'y poster tout ce qui me passe par la tête (enfin presque, correction oblige), par les yeux ou les oreilles.
Tenez (vous remarquez que je passe du "vous" au "tu" d'article en article et sans la moindre cohérence ?), une descente sur Youtube m'a permis de dénicher un joyau sur la chaîne de l'INA (que je vous conseille vivement, au passage): "1984: Les rois de la sape !" On était pour la plupart à peine nés; eux étaient beaux, passionnés et surtout sacrément élégants. Un court documentaire touchant et hilarant, plein de chiffons qui "se froissent avec noblesse et se tremblent avec élégance", de personnages truculents et attachants et de petites phrases dont on ne se lasse pas (vous pensez bien que je l'ai regardé au moins trois fois d'affilée et que je le connais presque par coeur; certes, j'ai arrêté d'écrire mais certaines choses n'ont pas changé...)
Cet article est aussi et surtout une référence à "Un sapeur sachant se saper", dédié il y a six ans déjà (six ans !) à cette culture qui m'a toujours fascinée et que je vous invite à (re)lire. Une référence à une époque où je bloggais au petit bonheur la chance, au gré de mes passions...
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