11 janvier 2016

BOWIE

 

Avis aux experts et fans invétérés, je m'apprête à égrener une poignée de bêtises et quelques évidences.
C'est hélas le triste sort réservé aux icônes...
Hommage d'une greluche à une légende.
 
Bowie a toujours été à mes yeux un crossover vivant, un ennemi des limites et des préjugés.
 
Dans l'épais brouillard des années 80 (épais, très épais), quelque part au milieu des vinyles de mes parents et des cassettes que ma jeune tante remontait frénétiquement devant un clip de Lionel Richie (ou peut-être était-ce Terrence Trent D'Arby...) , rôdait une silhouette étrange, presqu'inquiétante, celle d'un homme qu'il m'était impossible de définir et qui par conséquent me fascinait.
 
Du Bowie des années 80, je n'ai, par la force des choses et à mon grand regret, qu'un souvenir limité mais en grandissant, j'ai fini par saisir une partie du personnage, son amour pour tout ce qui lui était étranger, son obsession pour tout ce qu'il restait à explorer et son entêtement à brouiller les frontières.
 
De la fascination à l'admiration, ou quand le questionnement devient une évidence.
Bowie était de ceux-là.
 
"Une douce âme", c'est ainsi qu'Iman, son épouse, le qualifiait.
 
"... He is a gentleman. And that is what attracted me to David. A gentle soul."
 
Que dire de plus?
 

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